mercredi 12 janvier 2011

La mort de John Maxwell Coetzee


L’été de la vie de John Maxwell Coetzee, publié au Seuil, traduit de l’Anglais.

Troisième partie du triptyque autobiographique du grand écrivain sud-africain, L’été de la vie nous dévoile avec ironie et autodérision un Coetzee tel qu’il se croit vu par les autres et notamment les femmes.

Dans ce roman, John Coetzee est mort et un jeune universitaire veut écrire sa biographie. Pour cela, il rencontre cinq personnes qui ont traversé sa vie. Traversé seulement, car le Coetzee qu’ils décrivent n’est qu’une ombre, un corps sans vie et sans flamme auquel nul ne peut s’accrocher. Avec un humour décapant, Coetzee laisse entrevoir les doutes et les peurs qui l’animent, la haine de son corps et de son statut d’écrivain qui le fait vivre parmi les mots et non la réalité de sa chair.

Magnifique roman, L’été de la vie est aussi un jeu, le jeu cynique de Coetzee qui brouille les pistes de sa vie et nous laisse avec ses mots.

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