jeudi 31 janvier 2013

Un hobbit sort de son trou


Amateur de simplicité, J.R.R. Tolkien se décrivait lui-même comme un hobbit : « En fait, je suis un hobbit, en tout sauf en taille. J’aime les jardins, les arbres, les cultures non mécanisées ; je fume la pipe, j’aime la bonne nourriture simple […] Je ne voyage guère. »
En effet, les hobbits ne quittent jamais leur chère Comté et Bilbo Baggins, le héros de Bilbo le hobbit, ne fait pas exception à cette règle. S’il finit par partir à l’aventure c’est parce que le magicien Gandalf lui demande de se joindre à la compagnie de Thorïn Écu-de-Chêne. Ce dernier, accompagné de douze autres nains, veut reprendre son royaume perdu d’Erebor, tombé aux griffes du dragon Smaug il y a fort longtemps. D’abord réticent à la perspective de rencontrer un dragon, Bilbo finit par se laisser convaincre et part pour les Terres Sauvages à la rencontre de trolls, d’elfes et de gobelins en nous entraînant avec lui.
C’est par ce premier roman, publié en 1937, que Tolkien nous présente la Terre du Milieu. La création de ce monde aura occupé la majeure partie de sa vie, des années 1910 jusqu’à sa mort en 1973, et nous pouvons le découvrir davantage dans Le Seigneur des Anneaux et Le Silmarillon, entre autres. Ces trois ouvrages sont ses œuvres les plus connues mais elles ne représentent que l’infime partie émergée d’un immense iceberg.

 « Ceci est le récit de la façon dont un Baggins eut une aventure et se trouva dire et faire les choses les plus inattendues. Il se peut qu'il y ait perdu le respect de ses voisins, mais il y gagna... eh bien, vous verrez s'il y gagna quelque chose en fin de compte. »

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