Amateur de simplicité, J.R.R. Tolkien se décrivait lui-même comme un hobbit : « En fait, je suis un hobbit, en tout sauf en taille. J’aime les jardins, les arbres, les cultures non mécanisées ; je fume la pipe, j’aime la bonne nourriture simple […] Je ne voyage guère. »
En effet, les hobbits ne quittent jamais leur chère
Comté et Bilbo Baggins, le héros de Bilbo
le hobbit, ne fait pas exception à cette règle. S’il finit par partir à l’aventure
c’est parce que le magicien Gandalf lui demande de se joindre à la compagnie de
Thorïn Écu-de-Chêne. Ce dernier, accompagné de douze autres nains, veut
reprendre son royaume perdu d’Erebor, tombé aux griffes du dragon Smaug il y a
fort longtemps. D’abord réticent à la perspective de rencontrer un dragon, Bilbo
finit par se laisser convaincre et part pour les Terres Sauvages à la rencontre
de trolls, d’elfes et de gobelins en nous entraînant avec lui.
C’est par ce premier roman, publié en 1937, que
Tolkien nous présente la Terre du Milieu. La création de ce monde aura occupé
la majeure partie de sa vie, des années 1910 jusqu’à sa mort en 1973, et nous
pouvons le découvrir davantage dans Le
Seigneur des Anneaux et Le Silmarillon, entre autres. Ces trois ouvrages sont
ses œuvres les plus connues mais elles ne représentent que l’infime partie
émergée d’un immense iceberg.
« Ceci
est le récit de la façon dont un Baggins eut une aventure et se trouva dire et
faire les choses les plus inattendues. Il se peut qu'il y ait perdu le respect
de ses voisins, mais il y gagna... eh bien, vous verrez s'il y gagna quelque chose
en fin de compte. »
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