lundi 25 février 2013

Virgin Prunes, If I Die, I Die (1982)


Bien que les Virgin Prunes partagent avec la majorité des groupes issus de la première vague batcave (Sex Gang Children, Alien Sex Fiend, etc.) des sonorités théâtrales et un visuel subversif, ils restent un groupe tout à fait à part.
Crée en 1977 à Dublin, le groupe joue un son torturé empreint de rythmes à la fois post-punk et tribals.
Très peu appréciés du grand public, contrairement à leurs confrères U2, les Virgin Prunes séduisent néanmoins un public amateur de musiques sombres. Dès la sortie, en 1982 de If I Die, I Die, ils s'imposent comme un groupe incontournable de la scène gothique. 
 
Cet album envoûtant est composé en deux parties, il s'ouvre sur quatre chansons qui nous plongent dans une atmosphère onirique et incantatoire : le son se fait répétitif et les voix nasillardes psalmodient à la manière d'une messe païenne.
Puis vient la seconde partie de l'album, qui ravira les fan de post-punk, elle est constituée de (presque) tous les classiques du groupe (« Pagan Lovesong », « Baby Turns Blue », « Wall of Jericho, « Caucasian Walk »). Ces chansons où la basse est très présente dégagent une forte énergie tout en demeurant dans l'ambiance malsaine et décalée du début de l'album.

If I Die, I Die est l'album à écouter pour découvrir le groupe. Il est en effet le plus accessible de leur carrière, sans qu'ils aient pour autant reniés ce qui fait leur profonde originalité : le goût de la mise en scène du bizarre et de la folie.



À écouter sur Deezer

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