Avez-vous déjà rêvé de rester
enfermé un week-end dans une bibliothèque ? C’est ce qui est arrivé au
lecteur que découvre la bibliothécaire responsable du rayon géographie !
Il se trouve que cette bibliothécaire en a gros sur le cœur. Elle va donc lui
raconter son métier, ses joies, ses peines, sa solitude, ses fantasmes (ah, la
nuque de Martin…), sa colère parfois… On est littéralement plongé dans l’univers
de cette bibliothécaire. Cette dernière pose un regard à la fois critique et
tendre sur son lieu de travail… Sophie Divry, journaliste à La Décroissance à Lyon, nous livre ici
un monologue de 64 pages qui se lit d’une traite ! Son prochain livre paraît
le 15 avril, il est intitulé Le journal d’un
recommencement.
Dans Pourquoi être heureux quand on peut être normal de Janet Winterson,
la bibliothécaire avoue à la narratrice l’aide précieuse que lui apporte la
classification Dewey dans sa vie de tous les jours, Sophie Divry, elle, décrit
dans La cote 400, l’admiration que
voue la bibliothécaire à Melvil Dewey :
« Savoir se repérer dans
une bibliothèque, c’est dominer l’ensemble de la culture, donc le monde.
J’exagère à peine. De toute façon, je suis persuadée que Dewey était
complètement mégalomane. Un sacré maniaque en tout cas. Je suis persuadée qu’il
faisait partie de ces gens qui ne peuvent pas dormir si leurs deux pantoufles
ne sont pas strictement rangées l’une contre l’autre au pied du lit et si
l’évier n’est pas parfaitement récuré. Je le comprends : je suis pareille.
Un type qui a consacré toute sa vie aux bibliothèques, toute sa vie tournait
autour des livres, toute. »
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