lundi 4 mars 2013

La Cote 400 de Sophie Divry, aux éditions Les Allusifs



Avez-vous déjà rêvé de rester enfermé un week-end dans une bibliothèque ? C’est ce qui est arrivé au lecteur que découvre la bibliothécaire responsable du rayon géographie ! Il se trouve que cette bibliothécaire en a gros sur le cœur. Elle va donc lui raconter son métier, ses joies, ses peines, sa solitude, ses fantasmes (ah, la nuque de Martin…), sa colère parfois… On est littéralement plongé dans l’univers de cette bibliothécaire. Cette dernière pose un regard à la fois critique et tendre sur son lieu de travail… Sophie Divry, journaliste à La Décroissance à Lyon, nous livre ici un monologue de 64 pages qui se lit d’une traite ! Son prochain livre paraît le 15 avril, il est intitulé Le journal d’un recommencement.

Dans Pourquoi être heureux quand on peut être normal de Janet Winterson, la bibliothécaire avoue à la narratrice l’aide précieuse que lui apporte la classification Dewey dans sa vie de tous les jours, Sophie Divry, elle, décrit dans La cote 400, l’admiration que voue la bibliothécaire à Melvil Dewey :
« Savoir se repérer dans une bibliothèque, c’est dominer l’ensemble de la culture, donc le monde. J’exagère à peine. De toute façon, je suis persuadée que Dewey était complètement mégalomane. Un sacré maniaque en tout cas. Je suis persuadée qu’il faisait partie de ces gens qui ne peuvent pas dormir si leurs deux pantoufles ne sont pas strictement rangées l’une contre l’autre au pied du lit et si l’évier n’est pas parfaitement récuré. Je le comprends : je suis pareille. Un type qui a consacré toute sa vie aux bibliothèques, toute sa vie tournait autour des livres, toute. »

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