lundi 16 janvier 2012

Des récits d'aventures incroyables...

C’est l’histoire du plus animal des meurtriers qui tue Mme L’Espanaye et sa fille. C’est l’enquête sur le vol d’une lettre dont on connaît déjà le coupable. C’est un trésor qui relie William Legrand, un scarabée d’or et un certain Kidd. C’est un raccommodeur de soufflets qui entreprend un voyage sur la lune en ballon. C’est la mort d’une femme qui n’est peut être jamais morte….
Figure du romantisme américain, Edgar Allan Poe s’inspire du plus simple fait divers pour en faire une aventure extraordinaire. Le lecteur d’aujourd’hui découvre un univers fantasmé du XIX par l’auteur. Fantasme que l’on retrouve dans l’œuvre d’un réalisateur qui nous est contemporain très inspiré par Edgar Allan Poe, Tim Burton. Avec l’auteur comme avec le réalisateur, le fantasque est omniprésent. Le spectateur actuel comme celui d’hier se voient ainsi emporter dans un tumulte d’images décrites par Poe ou réalisées par Burton avec un même sentiment dominant : la peur.
Que ce soit dans ses contes, dans ses nouvelles ou dans ses romans, Edgar Allan Poe transmet la peur des personnages à ses lecteurs par l’écriture. Lire un récit de cet auteur, en plus de remettre en cause la réalité que l’on connaît, plonge le lecteur dans son propre imaginaire et dans ses propres angoisses du « tout est possible, qu’on y croit ou pas ! ».
Traduites par Charles Baudelaire, les Histoires extraordinaires se voient ainsi associées à un autre grand nom du XIXe siècle. Leur était-ce nécessaire puisqu’il ne suffit que d’une ligne pour s’envoler dans un ballon vers la lune ?

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