Italo Calvino, avec Le Vicomte
pourfendu, nous dévoile une fois de
plus son univers singulier et
extravagant. Ce court roman fait parti de la trilogie Nos ancêtre comprenant Le Baron perché et Le Chevalier inexistant.
Médard de Terralba jeune
chevalier part en guerre contre les Turcs et découvre un nouveau
monde. Au cours de sa première bataille, il est blessé, pourfendu par un boulet de canon.
Dans ce volet, l’écrivain et
philosophe italien nous plonge dans une dichotomie du monde. Il pousse à son
paroxysme l’horreur et la générosité de l’homme tout en ponctuant chaque page
d’un humour particulier qui varie selon la partie du
Vicomte abordée. La première partie du roman est consacrée au mauvais côté de Médard et
souligne ce que l’homme est capable de faire par cruauté. La seconde partie du
livre, qui prend une place moindre dans le roman, se focalise sur la
représentation de la charité et de l’altruisme incarnée par la
« bonne » partie de l’homme. Pour agrémenter le tout, le romancier
nous invite à découvrir le destin d’un médecin anglais et d’une nourrice
priée de vivre la fin de ses jours dans un camp de lépreux.
Ce conte, philosophique et
symbolique, montre comment les hommes se traitent entre eux pour arriver à
leurs fins. Ce livre, au travers d’un univers fantastique propre à Italo Calvino,
nous propose de trouver en chacun de nous, la nuance et la justesse de nos
actes.
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