lundi 16 janvier 2012

Le Vicomte pourfendu, Italo Calvino


Italo Calvino, avec Le Vicomte pourfendu, nous dévoile une fois de plus son univers singulier et extravagant. Ce court roman fait parti de la trilogie Nos ancêtre comprenant Le Baron perché et Le Chevalier inexistant.

Médard de Terralba jeune chevalier part en guerre contre les Turcs et découvre un nouveau monde. Au cours de sa première bataille, il est blessé, pourfendu par un boulet de canon.
Dans ce volet, l’écrivain et philosophe italien nous plonge dans une dichotomie du monde. Il pousse à son paroxysme l’horreur et la générosité de l’homme tout en ponctuant chaque page d’un humour particulier qui varie selon la partie du Vicomte abordée. La première partie du roman est consacrée au mauvais côté de Médard et souligne ce que l’homme est capable de faire par cruauté. La seconde partie du livre, qui prend une place moindre dans le roman, se focalise sur la représentation de la charité et de l’altruisme incarnée par la « bonne » partie de l’homme. Pour agrémenter le tout, le romancier nous invite à découvrir le destin d’un médecin anglais et d’une nourrice priée de vivre la fin de ses jours dans un camp de lépreux.

Ce conte, philosophique et symbolique, montre comment les hommes se traitent entre eux pour arriver à leurs fins. Ce livre, au travers d’un univers fantastique propre à Italo Calvino, nous propose de trouver en chacun de nous, la nuance et la justesse de nos actes.

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