Dès le titre, le lecteur plonge
dans l'essence même du recueil sulfureux de Charles Baudelaire. Censuré en son
temps, le poète avait du ôter quelques textes de l'ouvrage et s'acquitter d'un
amende. Le lecteur d'aujourd'hui sourira en pensant à cette condamnation pour
outrage aux bonnes mœurs qui n'avait pas su cerner la richesse littéraire du
recueil.
Entre femme-diablesse alanguie
ou charogne découverte au détour d'un chemin, la plume de Baudelaire nous
entraîne dans une esthétique fiévreuse et vénéneuse, morbide et passionnée.
Entrées au panthéon de la poésie française, ces Fleurs du Mal, une fois écloses, n'auront de cesse de vous enivrer.
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