lundi 16 janvier 2012

Guillaume Babdor : coup de coeur Oreille rouge d'Eric Chevillard

Oreille Rouge, Eric Chevillard 
On a souvent tendance à sacraliser l'écrivain. Une figure mystérieuse nimbée d'une aura de savoir, un maître dans l'art de la langue, autant d'attributs qui tendent à élever ce dernier au rang de démiurge intouchable. - Bêtise que tout cela ! - nous crie Eric Chevillard. Pour lui, l'écrivain c'est avant tout l'insatisfaction ; un paria perdu dans la foule, un Indiana Jones que seule la verve créatrice conduit à trouver les plus grands trésors dans les choses les plus insignifiantes. Loin des lubies, il faut y voir un créateur désabusé propulsé dans son art par quelque velléité. Dans la quiétude sociale, le conflit entre l'écrivain grognon et le monde figé dans ses normes ne fait que commencer ! 

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