Après le succès considérable de No et moi, adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2010, Delphine de
Vigan revient pour cette rentrée littéraire 2011 avec un roman très personnel,
probablement le plus intime qu’elle ait écrit jusque-là.
Son titre, Rien ne s’oppose
à la nuit, inspiré d’une chanson d’Alain Bashung, ainsi que sa couverture,
très belle photographie en noir et blanc d’une femme (la mère de l’auteur en l’occurrence),
ont un réel pouvoir d’attraction. Et dans ce cas-là, vous pouvez vous fier aux
apparences ! Vous ne serez absolument pas déçus par l’histoire de cette
famille tout à fait singulière, dont la vie va être traversée de grands drames,
tout comme de grands bonheurs. L’auteur va tenter, à travers l’écriture de ce
roman, de remonter aux origines et de comprendre les raisons du suicide de sa
mère. Tout au long du livre, elle nous fera partager ses sentiments et ses
doutes quant à l’écriture de celui-ci, ainsi que son appréhension vis-à-vis de
la réaction de ses proches.
Ce roman autobiographique est avant tout un hommage, une
déclaration d’amour de l’auteur à sa mère, décédée depuis peu (elle a commencé
l’écriture du livre deux ans environ après le décès de sa mère). Bouleversant.
Livre à lire d’urgence donc (si ce n’est pas déjà fait) et
dont vous ne sortirez probablement pas indemnes…
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